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Frère Etienne comme beaucoup de catholiques n'avait jamais approfondi l'implication de l'église romaine, dans le génocide que les cathares ont subi. Un horrible drame où rien ne fut épargné à ces croyants qui pourtant étaient des chrétiens à part entière. Maintenant c'est chose faite. Aussi, c'est avec beaucoup de persévérance que le moine va essayer de découvrir la vérité de cette nouvelle énigme.

Cette saga dauphinoise est un roman, les personnages y sont fictifs. Vous comprendrez bien pourquoi j'ai été obligé de faire ce choix. Comme dans tous mes écrits, il y a une faune hétéroclite qui n'engendre pas la mélancolie, laquelle gravite avec plus ou moins de pertinence autour des acteurs principaux. Mais les exactions citées dans mon récit dont a été victime une famille de paysan éleveur, sont malheureusement, elles, bien réellles. J'ai pu moi-même constater, à plusieurs reprises, que des vaches parquées près de mon domicile se sont retrouvées en pleine nuit, au milieu de la route. Pour la simple et bonne raison, que les fils de fer barbelés qui entouraient leur enclos, avaient été sectionnés. Les gens de la terre sont attachés, plus que tout autre, au patrimoine que leur a laissé ceux qui les ont précédés. Il n'y a rien d'étonnant qu'ils le défendent avec acharnement.

Dans mon septième roman, Frère Étienne (le Moine Chartreux) va à nouveau vous entraîner dans son sillage. Des personnages très différents : une aristocratie orgueilleuse et dominatrice, le combat de paysans exploités. Il y a aussi des personnages pittoresques qui n'engendrent pas la mélancolie. Dans ce milieu des années trente, le crime d'un chanoine va ouvrir la boîte de Pandore.

J’ai hérité de ma grand-mère un peu de sang paysan, et j’en suis fier. J’ai des affinités profondes avec des cousins cultivateurs et éleveurs de moutons. Ils me font partager leur passion pour ce milieu très dur. Le roman que j’ai écrit est un juste retour des choses, une histoire du terroir provençal où la terre joue un rôle primordial, où le sordide côtoie l’amour filial, l’amour tout court. Les affabulations, les aventures burlesques de protagonistes tiennent une grande place dans ce livre. Puissiez-vous éprouver autant de plaisir à le lire que j’en ai eu à l’écrire !